Le tsunami, 10 ans après

Décembre 2004, Tamil Nadu, Inde. Photo de : Nityanand Jayaraman

Il y a dix ans, un séisme de magnitude 9,1 au large des côtes indonésiennes déclenchait le tsunami dans l’océan Indien. Plus de 225 000 personnes dans 14 pays ont perdu la vie. Heidi Weiskel, scientifique du personnel d'ELAW, revient sur ce désastre dans un point de vue invité dans l'émission d'aujourd'hui. Registre-Garde. Elle écrit:

« Nous savons que le niveau de la mer augmente et que nos écosystèmes côtiers constituent la première ligne de défense. Au cours de la décennie qui a suivi le tsunami dans l’océan Indien, des centaines d’articles scientifiques ont été rédigés sur l’importance des barrières d’habitat naturel : mangroves, herbiers marins, récifs coralliens et deltas. Les scientifiques de toutes disciplines ont appelé à un retrait systématique de la mer, laissant des zones tampons naturelles. 

Nous avons même de bonnes lois pour la protection des zones côtières, notamment la loi américaine sur la gestion des zones côtières et la loi indienne sur les zones de régulation côtière. Ces lois ont été adoptées spécifiquement pour limiter la croissance et le développement le long du littoral. 

Pourquoi, alors que la mer monte et devient plus dangereuse, continuons-nous à nous y rapprocher ?

Heidi est écologiste marine. Elle a voyagé à Mexique, Inde, Panama et Haïti pour collaborer avec les partenaires d'ELAW travaillant au renforcement et à l'application des lois protégeant les écosystèmes côtiers.

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Maggie Keenan
Directrice de la communication
Alliance mondiale du droit de l'environnement